Assainissement individuel avec agrément

ASSAINISSEMENT AUTONOME INDIVIDUEL AVEC AGREMENT

LE FILTRE A ZEOLITHE

Le filtre compact à zéolithe EPARCO est exceptionnellement performant tout en occupant 5 fois moins de place que le filtre à sable (5m² contre 25m²). La colonisation du milieu par la biomasse épuratrice s’opère sur toute la hauteur du filtre compact alors qu’elle ne s’opère que sur les 10 premiers cm pour le filtre à sable. Ceci est du aux caractéristiques uniques de la zéolithe de type chabazite :
granulométrie moins fine que le sable associée à une forte porosité qui lui confère une forte capacité d’absorption des effluents. Les espaces libres entre les grains favorisent une oxygénation optimale des bactéries et protozoaires qui réalisent l’épuration. Avec ces caractéristiques physico-chimiques uniques agissant comme un effet tampon lors de variations de charges organiques, le filtre compact convient aussi bien à des installations fonctionnant en régime continu que lorsque soumis à de fortes variations saisonnières de charge.

Le filtre compact à zéolithe peut relâcher l’eau traitée directement dans l’environnement, ou par tranchée de dispersion par irrigation.

LA MICRO STATION

Une micro station d’épuration est un dispositif compact destiné à l’épuration des eaux usées et des eaux-vannes en assainissement autonome. Elle suit un principe d’épuration biologique utilisant les bactéries contenues dans les eaux usées, bactéries aérobies et anaérobies, pour digérer les matières organiques et clarifier l’eau. Contrairement à la fosse toutes eaux, qui nécessite un ouvrage d’épandage en sortie, la micro station peut relâcher l’eau traitée par tranchée de dispersion par irrigation.

Quel que soit la technologie utilisée, à boues activées ou à culture fixée, une micro station d’épuration fonctionne toujours sur le même principe d’un traitement des eaux usées en trois phases :

Phase 1 : c’est la phase de prétraitement et de décantation primaire. Cette phase assure le stockage et la dégradation par réaction anaérobie des matières en suspension, mais aussi l’homogénéisation des polluants, l’hydrolyse des graisses et la rétention des éléments lourds.

Phase 2 : c’est la phase de traitement par bio réaction, c’est à dire par digestion de la matière organique à l’aide de bactéries, cette fois, aérobies. Pour cela diverses technologies sont utilisées suivant les fabricants. Elles aboutissent toutes à une accélération de l’oxygénation du milieu afin que les bactéries se multiplient et dégradent rapidement les matières. Les mécanismes de dégradation de la matière organique par voie aérobie sont les plus rapides. Sous l’action des bactéries les matières contenues dans l’eau se transforment en dioxyde de carbone (CO2).

Phase 3 : c’est la phase de clarification et de décantation secondaire. Avant que l’eau épurée soit rejetée dans le milieu naturel, elle subit une dernière décantation pour séparer les boues résiduelles éventuelles.

Remarque : suivant les fabricants, la phase 2 et la phase 3 peuvent être réalisées à l’intérieur de deux compartiments séparés ou réunis en un seul. Dans ce cas, une temporisation horaire permet la clarification.

FILTRE A COCO

Par un procédé d’alimentation et d’aération, les “copeaux de coco” du milieu filtrant agissent comme de petites éponges à fort pouvoir d’absorption, avec une très grande surface de contact. Elles permettent aux bactéries nidifiées d’assurer un haut niveau d’épuration dans un volume restreint, en toutes conditions. Après traitement dans la fosse septique, l’effluent est fortement épuré au sein d’un milieu filtrant 100% naturel et recyclable qui assure le traitement biologique, la filtration et la rétention des polluants jusqu’à leur dégradation.